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La famille Del Puech de
Lomède
Selon l'Armorial du Vigan de Romain Daudé
( publié à Avèze chez Pouchonnet en 2004)
les armoiries de cette famille sont " de gueules à la Tour d'or"
et non celles qu'on a souvent cru être leurs armoiries peintes sur le pilier de droite à l'entrée du Choeur de l'Eglise paroissiale qui sont elles les armoiries de la famille de Bouchony
FRANÇOIS III DEL PUECH DE LOMÈDE SEIGNEUR DE
LOMÈDE, est né le 8 janvier 1730 . Son père est Joseph François Puech. Le fait
qu’il est appelé François III démontre qu’il est le troisième d’une génération
d’une famille Puech.
C'est probablement lui qui est anobli avec le titre de "de
Lomède"
Il se marie le 11 janvier 1763 à
Valleraugue avec Antoinette Carle, fille de François Carle (
1699 – 1757) Capitaine au Régiment d’Auvergne et d’Anne Françoise de Caulet (
1705 – 1762).
Antoinette Carle est née à Valleraugue le 1er Juillet
1739 et elle est décédée en 1795 à l’âge de 55 ans.
François III Del Puech de Lomède est décédé
en 1784
Ce couple a un fils Xavier
François Louis Del Puech de Lomède, ( 1 ) qui a le titre de comte
et Seigneur de Lomède. Il est Chevalier de Saint louis ( 1er novembre
1814), Capitaine de Cavalerie à la Compagnie de Noailles – Maison du Roi, et
Garde de Corps du Roi.
Il est né à Saint André de Majencoules le
28 juin 1764 et il décède le 29 mars 1822, avant-veille du Dimanche des
Rameaux. Il avait 57 ans.
Il s’était marié, à l’âge de trente-trois
ans, le 27 octobre 1797, à Saint André de Majencoules, avec Agathe
Marie Puech, dite "de La Coste", fille de Jean-François
Puech et d’Eléonore Ursule Victorine de Brondel de Roquelongue.
Agathe Marie Puech était née à Saint André de Majencoules le 17 février 1777 et elle est décédée en 1840 à l’âge de 63 ans
L'Armorial du Vigan de Romain Daudé nous dit qu'il prend part à l'Assemblée de la Noblesse en 1789 . Il faut entendre par là qu'il prend part en tant que noble à l'assemblée de la Sénéchaussée qui va désigner les députés aux Etats Généraux. On sait que c'est Guichard de la Linière qui sera élu.
Il sera maire de Saint André sous la restauration.
C'est lui qui fait l'acquisition du château de Saint André auprès des familles de Bonnavent de Beaumevieille, et de Tauriac, dont les femmes sont héritières des Guichard de La Linière par la soeur de l'épouse d'Antoine Guichard de la Linière, à savoir Madeleine d'Assas de Chamfort dite "Mademoiselle de Saint André" fille, comme Gabrielle d'Assas l 'épouse d 'Antoine Guichard de La Linière, de Jean François d'Assas de Chamfort et de Marguerite Brun ou de Brun.
La Place dite de Chamfort à Saint André perpétue ce nom de Chamfort propriétaire du Château avant Guichard de la Linière, en réalité d'Assas de Chamfort.
Certains propriétaires fonciers de la commune peuvent trouver sur leurs actes de propriété ces noms de Beaumevieille et Tauriac (c'est mon cas). C'est le cas du Domaine de Clény par exemple.
Leur fils Louis Marie Maurice
Del Puech de Lomède est né à Saint André de Majencoules le 24
septembre 1805 et il y décèdera le 11Mars 1875. Magistrat, il est Maire de
Saint André de Majencoules et Conseiller du Canton de Valleraugue.
Il se marie à l’âge de 33 ans, au château
de Potelières, le 19 juin 1838, avec Mélanie Olympe Louise Valérie de Bérard de
Montalet-Alais. Elle est fille d’Alaric Louis, François Marie de Bérard de
Montalet-Alais, (1786 – 1849), Maire d’Alais pendant la Restauration, Marquis
de Montalet-Alais, et de Alix Marie Gabrielle de Suffren-Saint Tropez (1791 –
1849).
Mélanie Olympe Louise Valérie de Bérard de
Montalet-Alais, était née à Montpellier le 6 mars 1817. Elle est décédée à
Saint André de Majencoules le 6 mai 1851 à l’âge de 34 ans.
Ce couple aura quatre enfants :
1. Hilda Marie Augustine Del Puech de Lomède
née le 10 octobre 1843 à Valleraugue, qui se mariera à Saint André le 20
février 1870 avec Marie Joseph Auguste Tron de Bouchony de Montalet et donnera
une nombreuse descendance encore présente en 2012. Elle est décédée à Avignon
en 1912.
2. Oswald Del Puech de Lomède qui suit
3. Ulrich Del Puech
de Lomède né à Saint André en 1847 et décédée le 29 juillet de la même année à
l’âge de six mois
4. Gabriel Marie
Maurice Alexis Del Puech de Lomède né à Saint André en 1848 et décédé le 9
février 1857 à l’âge de 9 ans.
Ascendants de la famille Del Puech de Lomède
Descendance d'Oswald de Lomède
Oswald del Puech
de Lomède est le fils
de Maurice Louis Marie Del Puech de Lomède. Il est lui-même Maire de Saint
André et Conseiller de canton et de Valérie Louise Olympe Mélanie de Montalet.
Il est Conseiller de Préfecture à Narbonne quand il se marie le 25
novembre 1875 avec Claire Jammes de la grande famille Jammes
de Labastide-Rouairoux près de Mazamet, fabricants de draps et patrons de
lainières à Mazamet et environs, famille qui a donné les Jammes de la Goutine.
Native de Narbonne elle en avait, nous ont dit nos parents qui l’ont bien
connue, le joli accent chantant qui « roule » les « r ».
C’est elle qui
dirigeait la chorale de la paroisse et qui disait aux choristes, avec cet
accent inimitable : « ouvrez
bien la bouche !» ...pour les inviter à bien articuler.
Ses parents sont
Adolphe Jean Jacques Victor Alphonse James, négociant , et Adélaïde Joséphine
Augustine Mignard.
Ce couple a eu trois enfants:
1. - Louis Marie Fernand, marié le 23 Janvier 1908 à Yvonne de La Brosse, à
Clermont-Ferrand, mort pour la France le 16 avril 1915,
Capitaine au 418 ème Régiment d'Infanterie,Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, il était Saint Cyriens de la promotion d'In Salah ( 1899-1901) . Il est mort pour la France le 26 avril 1915, à Lizerne, sur le Canal de l'Yser.
Voici la citation à l'ordre de la Nation :
" Appelé à prendre le commandement de son bataillon dans des circonstances particulièrement difficiles, a trouvé une mort glorieuse en entraînant ses hommes à l'assaut d'un village. Ses dernières paroles furent:" En avant les Amis! en avant ! "
|
Louis Marie Fernand Del Puech de Lomède |
2. - Marie qui n'a pas eu de postérité
3. - Maurice Chanoine de l'Eglise de Nîmes
Maurice Alphonse Marie Del Puech de Lomède a été ordonné prêtre du diocèse de Nîmes en 1904. Il est nommé vicaire à Laudun puis en 1906 à Aimargues.
Il desservit longtemps la paroisse du Mazel.
Une calèche l'amenait tous les jours de Saint André au Mazel où il allait célébrer la messe.
La descendance de Fernand del Puech de Lomède est la
suivante :
1. Augustine
Jeanne Solange née à Clermont-Ferrand le 25 juin 1910,
décédée à Paris en Novembre 1983, inhumée à Saint André. Elle avait épousé Jean
Marie Henri de Juge de La Ferrière le 25 novembre 1931. Une descendance est
issue de cette union
2. Marie-Thérèse, mariée à Gaëtan Maine de Biran d’où une
descendance et mariée en secondes noces avec M. d’Ibos de Manchate
3. François
Jean
Mignot
(1) Noble François Louis Xavier DELPUECH de LAUMEDE, né
le 25 juin 1764 à Saint-André de Majencoules, a été baptisé le surlendemain (27
juin 1764) à Saint-André de Majencoules. Son parrain fut noble François
DELPUECH de LAUMEDE son grand père paternel et sa marraine demoiselle Suzanne
MÉNARD épouse du sieur Maurice SARRAN, maître chirurgien de Saint-André. Ce
baptême fut célébré en présence de Me François Alban MAURIN, vicaire et sieur
Jean François SARRAN, aussi maître chirurgien de Saint-André.
François Louis Xavier était fils de noble
François DELPUECH sgr de Laumède, avocat domicilié à Saint-André de
Majencoules, et de dame Antoinette de CARLE.
Ce François DELPUECH de LAUMEDE avait obtenu
par arrêt du Conseil du Roi du 12 mars 1755 et lettres patentes du même jour :
«sa réhabilitation en qualité de noble» sous réserve qu'auparavant «la Chambre
des Comptes, aydes et finances de Montpellierait fait enquête de ses bonne vie
et moeurs, conversation et religion catholique apostolique et romaine» (A.D. de
l'Hérault B 23010).
On trouve également que le 25 octobre 1778,
François DELPUECH de LAUMEDE a été imposé à Saint-André de Majencoules à «la
brevette de la taille» de 4 livres 08 sols et 05 deniers.
En revanche, le 22 juin 1789 son épouse
Antoinette de CARLE, avec une somme de 40 livres plus un domestique, était la
veuve la plus imposée sur Saint-André de Majencoules. Enfin le 7 octobre 1790
elle fut taxée de 24 livres, puisque ses fils sont revenus vivre chez elle. A
cette époque l'aîné de ses fils François Xavier paiera 12 livres et les deux
cadets 3 livres chacun.
François Xavier, garde du corps «en pied» (du
Roi Louis XVI) appartenait à la Compagnie de Noailles. Il était le vingtième
des «66 gardes surnuméraires». Agé de 21 ans, il fut reçu dans cette Compagnie
sur présentation du Comte de GINESTOUS, alors sous-lieutenant de la Compagnie
de Noailles. Enfin, c'est le 3 octobre 1785 que François Xavier gentilhomme de
religion catholique fut reçu officiellement par le Roi au poste de Garde du
corps (=officier)
En 1789, François Xavier fut nommé député de
la noblesse aux Etats-Généraux.
Ainsi, quand François Xavier n'était pas à
Versailles pour garder le Roi, il venait sur ses terres de St-André de
Majencoules. Pour cette même raison dès le mois d'août 1789, il fut nommé
capitaine de la Garde nationale de Saint-André de Majencoules.
En sa qualité de garde du corps il se trouva
près du Roi Louis XVI à Versailles, notamment aux deux journées des 5 et 6
octobre 1789. François Xavier fit face à une foule de braillards venus de Paris
chercher le roi et l'obliger à quitter Versailles sur les directives de La
Fayette. Ce furent d'abord des femmes du faubourg Saint-Antoine et des Halles
réclamant du pain, puis, en fin de journée du 5, une masse d'hommes comprenant
15000 gardes nationaux que leur chef LAFAYETTE avait dû suivre. Le 6 au matin
le roi céda après quelques scènes d'émeutes et quelques échauffourées aux
grilles et dans le château. Le soir le Roi était à Paris installé
inconfortablement dans son palais des Tuileries.
Sous le Consulat, François Xavier en sa
qualité de notable de l'arrondissement, fut élu juge de paix. Nous le trouvons
également, sous l'Empire, Maire de Saint-André de Majencoules (Gard) (en
remplacement de Louis de SAUZET). La Restauration le confirma dans ses
fonctions.
A noter également que par acte du 5 février
1790 (II E 73/648 AD du Gard) reçu par Me TEULON, notaire royal à Valleraugue,
(passé en la maison de Maurice ABRIC, avocat en parlement), sa mère Antoinette
de CARLE lui fit donation de tous ses biens (d'une valeur de 29 583 livres)
qu'elle possèdait. Cette donation fut faite à condition qu'il lui paye 1800
livres tous les six mois et ses dettes. Les biens d'une valeur de 19500 livres
étaient situés sur la paroisse de Casillan de Brissol, ceux d'une valeur de
6752 livres à St-André de Majencoules, et ceux d'une valeur de 3336 livres à
St-Marcel de Fontfouillouse. Par la suite il fit une déclaration d'inventaire
de ses biens pour servir à l'Administration des biens d'émigrés. Dans cette
déclaration, il indiquait qu'il a dûment racheté pour 4000 frs les biens (part
légitimaire) de son frère cadet Jean François Maurice, qui ne revint pas
d'émigration.
Le 22 mai 1790, François Xavier fut élu au
Vigan au directoire de l'administration locale (A.N. FIC III Gard 1.). Le
directoire formait avec le procureur syndic l'exécutif permanent du district.
L'année suivante, le 14 novembre 1791,
François Xavier fut élu suppléant du docteur ROUGER, comme procureur syndic du
district.
Le 6 avril 1792, sur réquisition du procureur
syndic, le directoire a arrêté que François Xavier, son administrateur, muni de
tous les pouvoirs se rendrait au château de Saint-André de Majencoules avec un
détachement de 25 dragons et 2 gendarmes nationaux pour dissiper par les moyens
de la persuasion l'attroupement, rétablir l'ordre et faire respecter la loi.
Vers 22 h le commissaire DELPUECH de LAUMEDE étant sur les lieux avec 2
gendarmes, annonça que la tranquillité était rétablie à Saint-André de
Majencoules.
Le 23 mai 1793 François Xavier qui n'avait
plus que son mandat municipal de Saint-André, a pris du service au Vigan comme
agent militaire principal du district aux appointements mensuels de 160 livres.
Assisté d'agents secondaires, il veillait au recrutement des hommes de la
conscription obligatoire.
Le 20 juin 1793 « l'Assemblée représentative
des Communes » s'étant réunie à Nimes amena une nouvelle fois François Xavier a
représenter le 12 juillet 1793 la commune de Saint-André. Enfin, le 15 juillet
il fut chargé de porter cette adhésion à la Convention conformément à la
déclaration qu'il fera ultérieurement au Représentant du peuple en mission dans
le Gard.
Le 10 août 1793, François Xavier fut désigné
comme député par l'Assemblée primaire de Saint-André, mais comme agent
militaire principal il ne fut pas autorisé à se rendre à Paris.
En revanche, le 1er novembre 1793 le comité de
surveillance du Gard le mis en état d'arrestation, sur le motif que François-Xavier,
officier municipal, était ci-devant noble et parent de l'émigré Jean-François
Maurice DELPUECH de LAUMEDE, ancien garde du corps du Roi de la Compagnie de
Luxembourg.. Pour cette raison ils furent incarcérés à la prison de Nîmes.
Toutefois, les deux frères DELPUECH ne restèrent que 3 mois ½ en prison et
n'eurent pas de procès.
Le 21 avril 1794, François Xavier en raison
des suites pénales de sa destitution, fit une pétition en vue de sa
réhabilitation. Ecarté de sa fonction à la municipalité, cet habile homme dans
sa conduite et ses écrits avait retrouvé le 5 mai 1794 une totale liberté.
C'est bien pour cette raison qu'il renouvela sa requête le 9 mai 1794.
Il épousa le 26 octobre 1797 à Saint-André de
Majencoules, sa cousine Marie Agathe PUECH «de La Coste», née le 20 février
1776 à Saint-André de Majencoules, décédée dans cette même paroisse le 15
octobre 1840. Elle était fille de Joseph François PUECH, avocat et juge de
Saint-Martial, domicilié à La Coste et d'Ursule Victoire Eléonore BRONDEL de ROQUELONGUE.
Par ce mariage il réalisa l'union des deux lignées issues des notaires
héréditaires PUECH. J'ai trouvé que sa belle-mère, née ROQUELONGUE (veuve
PUECH) domiciliée à La Coste était imposée le 22 juin 1789 de la somme de 24
livres 15 sols, avec la charge de 2 domestiques. Au mois de juillet 1790 elle
fut contrainte de verser une grosse part des frais de déplacement des
représentantsdu Vigan à la fête de la Fédération.
Moins de 6 mois après le retour du Roi Louis
XVIII, François Xavier déposa lui-même le 29 octobre 1814 sa demande de
liquidation de retraite. Il justifia cette requête par un certificat médical
attestant son inaptitude au service. Son état des services militaires laisse
apparaître, en effet, un décompte d'ancienneté de 29 ans et 26 jours, comme
s'il n'avait cessé de servir les Bourbons sous la Révolution et l'Empire. C'est
à dire depuis son arrivée aux gardes en 1785 jusqu'en 1814, soit 29 ans et 26
jours. De tels états de services ont quelque chose d'assez étonnant pour ce qui
est de la rigueur administrative. En revanche, ils sont sans conteste dans
l'ordre des choses. Louis XVIII en remontant sur le trône déclara aussitôt
qu'il datait le début de son règne de la date de la mort de son neveu le Roi
Louis XVII décédé à la prison du Temple le 8 juin 1795 (20 prairial an III), à
14 h 15. C'est ainsi qu'en toute légitimité, ce roi de France balaya la
Révolution et son exécuteur testamentaire l'Empire... Les anciens gardes du
corps satisfaits de cette mesure, suivirent bien évidemment l'exemple de leur
Roi.
Le 9 novembre 1799, sous le Consulat, François
Xavier, alors juge de paix, fut élu Maire de Saint-André de Majencoules.
En récompense de ses services, le Roi Louis
XVIII le nomma sous la Restauration, chevalier de l'Ordre Royal et militaire de
Saint-Louis.
Le 20 février 1815, il fit constater son
infirmité par POLGUE chirurgien de l'hospice de la ville du Vigan, membre du
Comité de vaccins de l'arrondissement. Ce chirurgien lui délivra un certificat
mentionnant qu'âgé de 51 ans, il était parfois atteint de surdité du côté
droit, causée par une humeur qui se porte dans le conduit auditif, et qu'il est
de plus atteint d'un vice psorique sur presque toute l'habitude du corps. Il
estime qu'il a contracté ces infirmités au service du Roi, le mettant surtout
en raison de son âge, dans l'impossibilité de reprendre un service actif.
Après une vie bien remplie, François Xavier
DELPUECH est décédé le 29 mars 1822 en son château de Saint-André de
Majencoules (Gard).
Sources :
- recherches aux Archives de l'Armée de terre
à Vincennes et aux Archives Départementales du Gard à Nîmes ;
-Henri Durand «Une Lignée dans les Cévennes -
Les Durand à St-André de Majencoules - Jean-Pierre DURAND (1750-1814)».
© copyrigth Jean Mignot
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