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vendredi 23 juillet 2021

7 - Historique du village


 

7

Historique du Village

 


Saint André de Majencoules est un petit village des Cévennes méridionales, " chef-lieu " de la commune du même nom qui s’étend sur la haute vallée de l’Hérault, à partir du confluent de ce fleuve avec la rivière de l’Arre qui arrose Le Vigan, et qui touche à ses limites nord, la commune de Notre Dame de la Rouvière et celle de Valleraugue, laissant sur sa gauche et sur sa droite les communes de Mandagout et celle se Saint Martial. Les historiens locaux ont souvent limité les débuts de l’histoire locale à la présence d’un prieuré bâti par les moines de la toute proche et très importante abbaye d’Aniane, venus, au 12ème siècle, essaimer en ces lieux désertiques, et apporter dans ces terres de refuge la culture du châtaignier. De fait il ont surtout enseigné et appris aux habitants l'art de greffer, de faire des pépinières et peut-être des espèces nouvelles. Mais on ne peut pas dire qu'ils aient introduit les châtaigniers en Cévennes. Il n'y a aucune preuve à cela. La présence du châtaignier en Cévennes est à attribuer d'abord à la nature. 

De même, ces contrées étaient très probablement habitées depuis des temps immémoriaux sur un type d'habitat dispersé. C'est une des caractéristiques très particulières de nos Cévennes et de la Commune de Saint André de Majencoules .On trouve d'ailleurs des noms de lieux très anciens dont plusieurs concomitants à l'arrivée des moines. 
C'est le pays des Volques Arécomiques, appelé parfois Première Narbonnaise, parfois sans fondement réel Septimanie, puis Occitanie, ou Bas-Languedoc et actuellement Occitanie. 
Grégoire de Tours ne parle-t-il pas dans son Histoire des Gaules de cet évêché mystérieux d'Arisitum ou Arisdium de l'époque mérovingienne  ( VIe VIIe siècle) dont on sait très peu de choses  sinon qu'il était quelque part dans ces vallées ?  S'il y avait évêché, il y avait de la population bien avant l'arrivée des moins Bénédictins ! ! 

C'est ainsi que l'on trouve cités plusieurs de ces lieux, à la même époque de l'arrivée des moines d'Aniane :

Le Pied-Méjean (ou Pié Méjean) Podium de Maujoanna en 1218 ( dans le Cartulaire de Saint Victor de Marseille au ch 1000)
Les Pauses Mansus de Pausis, parocchia sancti Andreae de Majencolis en 1287 ( Cartulaire de ND de Bonheur ch 110) Castrum de Pausis, in diocesi Nemausiensis en 1225
Peyregrosse A. de Pétragrossa en 1223 ( Cartulaire de ND de Bonheur ch 17) puis 1256 et  en 1307  P. de Petragrossa ( dans les papiers  de la famille d’Alzon) et enfin Mansus de Petragrossa, parrochia Sancti Andreae de Majencolis en 1472 ( fonds Razoris). Peyregrosse apparait en 1709 puis en 1755.
Le Cambon Mansus del Cambo , parrochia Sancti Andreae de Magencolis en 1235( Cartulaire  de ND de Bonheur ch 17) puis en 1287 et 1472 ( fonds Azoris)
Valbonne G. de Vallebona en 1256 (Cartulaire de ND de Bonheur ch 111), A.de Vallebona en 1430; Mansus de Vallebona, parochia Sancti Andreae de Majencolisen 1446 ( fonds J.Montfajon not. au Vigan), Fons de Vallebona en 142 ( fonds Azoris) et la Ferme de Valbonne en 1695.
Camias Mansus de Camiaz qui est in parrochiae Sancti Andreae de Magencolis en 1224 ( Cartulaire de ND de Bonheur ch 43) puis en 1256; Mansus de Camiasen 1430 ( fds Azoris) et Valatum de Camiassio en 1513 ( Me Bilanges Not au Vigan)
Le Villaret Mansus de Vilareto parochia Sancti Andreae de Magencolis en 1472 (fonds Azoris notaire du Vigan)
La Coste Mansus de Costa in parochia Sancti Andreae de Magencolis en 1275 (Cartulaire de ND de Bonheur ) puis en 1312 ( papiers de la famille d’Alzon)

 ( on peut aggrandir la photo en cliquant dessus )
On trouve aussi Pomaret en 1430, Le Bouis en 1357,  le Malpas en 1331, La Grassarié en 1280, Les Launes en 1469, Le Rey en 1224 et en 1472 , Le Prat en 1513, Pont-d'Hérault :  Mansus Pontis-Eravi en 1513 ( A.Bilanges Not. au Vigan) ainsi que Le Sigal en 1513 ( fonds Bilanges)


La paroisse de Saint André ne figure pas dans la bulle d’Adrien IV du 10 décembre 1156, qui énumère les biens et possession de l’évêque de Nîmes et du Chapitre et ce n'est qu'en 1224 qu'on la retrouve citée dans le cartulaire de Notre Dame de bonheur.

D'autres lieux mériteraient des recherches et des investigations, et si les menhirs et dolmens sont bien plus nombreux sur le causse voisin, il y a sur le territoire de la commune au moins un lieu qui s’appelle " pierre plantée " . Ce n’est pas un pur hasard. On peut dire que c'est le signe d'un habitat très ancien.

Saint André de Majencoules compte plus de dix-huit hameaux ou lieux-dits pour lesquels on trouve des traces écrites dès le début du 12ème siècle au moment où apparaît Parrochia Sancti Andreae de Magencolis (1224). C’est dire que ces lieux existaient très certainement quand les moines sont venus construire leur première église au lieu-dit Saint André. Un très bref retour en arrière nous permet de regarder cet éphémère évêché d’Arisitum : Le Vigan, dont Saint André dépendait. Grégoire de Tours nous apprend qu’il n’était pas placé sous la juridiction de l’évêque métropolitain de Narbonne. Il semble en effet qu’après la bataille de Vouillé en 504, l’autorité des Francs se soit installée ici, sans doute arrivés par le couloir de la vallée de l’Arre, plus accessible que par la muraille de l’Aigoual, plus difficile à franchir, et se soit arrêtée aux portes (peut-être le défilé de l’Hérault au nord de Ganges) de cette région qui a bien failli s’appeler " Septimanie" et qui était alors régie par les Wisigoths qui avaient supplanté en ces terres de Province romaine, l’empire romain en pleine décadence. On sait aussi que 200 ans après les Wisigoths, les Maures vinrent s’établir dans la région et prirent en main son organisation. Mais ils furent arrêtés aux frontières de nos régions, par exemple vers Meynes et Fournès en direction du Rhône, et chez nous très certainement au col de Mourèzes, entre Mandagout et le Vigan. Il y a là sujet à travail et à recherches pour compléter les monographies de nos villages cévenols. 
Saint André est situé sur la viguerie de Meyrueis  ( 1 ) dans la sénéchaussée ( 2 )  de Beaucaire. 
Saint André comptait 5 feux ( 3) en 1384 selon le dénombrement de la Sénéchaussée de Nîmes, mais il est quasi sûr qu’il s’agit là du seul lieu-dit. En 1661 on dénombre 240 feux "catholiques" ( les guerres de religion sont passées par là !) ; et en 1789 on dénombre 330 feux, sans doute déjà sur l’ensemble du territoire de la paroisse . La commune comptait près de 1800 habitants à la fin du 19ème siècle, à la grande époque de la sériciculture, des filatures et des fabriques de bas, pour retomber à 556 habitants en 2006. L’histoire de Saint André de Majencoules est étroitement liée à l’évolution de la paroisse et à celle du château.L’église a suivi l’évolution de la population et il ne reste plus rien de la primitive église. Du bâtiment reconstruit après le premier prieuré des moines pour en faire l'église paroissiale on trouve encore aujourd’hui la façade en granit du pays, de style roman toscan très caractéristique, avec un portail central (cette façade a été remaniée au 19 e siècle et le portail a été ajouté sur le modèle de celui de la grande filature, ainsi que celui de la façade du château, les trois étant strictement de même facture) un oculus, et quatre piliers encastrés dans la muraille, la première travée, dite des tribunes avec un bel arc roman et la tour du clocher, malheureusement revêtue de crépis. Ces trois éléments sont de la même époque romane. 



Tout le reste de l’église a été refait par un architecte qui a laissé dans le diocèse de nombreuses traces de son talent, mais en faisant fi de ce que l’époque romane avait bâti. Il est vrai qu’il fallait consolider et agrandir ! Les belles statues en bois dorées reléguées dans un premier temps dans les tribunes et supplantées par les statues actuelles en plâtre peint n’ont pas survécu aux différentes modes qui ont précédé ou suivi le dernier grand concile Vatican II.

Le cimetière qui était aux abords direct de l’église a été plusieurs fois déplacé, pour finalement abandonner son avant dernière place à l’entrée actuelle du village, aux abords de la grande croix, à la route qui traverse le village par le grand pont dans la direction de Mandagout. On peut avoir une idée plus précise du village et de sa structure médiévale, quand on l’aborde par l’ancienne route de Mandagout, du côté des anciennes écoles, puis on descend par la rue principale, qui passe sous la place en suivant l’actuelle rue dite du Prieuré, pour rejoindre le chemin qui grimpe le long du parc du Château et rejoindre l’autre entrée du village qui se faisait du côté de la petite croix dite "du regard ". De là on découvre un beau panorama sur Peyregrosse, et ses nombreux lieux-dits, sur La Coste, Les Pauses, le Bosc, les Launes, les Padens, les Suels et au loin Notre Dame de la Rouvière, Ardaillès, le Mont Liron et les derniers contreforts avant l’Aigoual, qu’on ne voit pas ! De cet endroit on peut revenir vers le haut du village, par un chemin qui offre une belle vue sur les toits des maisons, où la tuile romane a remplacé les ardoises ou lauzes, en passant par le vieux pont roman hélas très abîmé et qui mériterait classement et restauration. En faisant ce circuit on situe bien l’actuel château, baptisé Manoir Saint Louis sans aucun lien avec son histoire et ses différents bâtisseurs et propriétaires successifs. Probablement tour fortifiée à ses origines, sur un éperon rocheux, ce qui reste de la vieille construction a été habilement englobé par les constructeurs dans la structure actuelle. Les parties les plus anciennes sont la tour de droite quand on est face au château, la cuisine et l’arrière-cuisine ainsi que la cour de ce côté là. Toute cette partie est en décalage de niveau dès le premier étage. De même la tour de l’escalier et l’aile qu’il dessert. Ceci a obligé le constructeur à jouer avec les fausses portes et fausses fenêtres. 




La porte de la façade centrale et les fenêtres au dessus, donnent sur un mur maître, sans doute un des plus vieux murs du bâtiment. De même pour établir la grande salle on a percé un mur du moyen-âge (sic !) et toute la façade classique du château sur le village, porte des traces de fenêtres aveugles que d’aucun ont dit murées pour éviter de payer l’impôt sur les ouvertures. Ce n’est pas tout a fait exact si l’on étudie de près le découpage des pièces de l’intérieur. Il s'agit bien d'une question esthétique liée aux ajouts successifs et au niveau des différentes pièces. Les derniers travaux ont été faits sous la responsabilité de Monsieur d’Assas de Chamfort, contemporain du Roi soleil, mais c’est son successeur qui est le plus connu. Maréchal de Camp des armées du Roi, noble Antoine Guichard de la Lignière, ( voir l'article sur le blog ) natif du Vigan a été élu, au bénéfice de l’âge, député de la noblesse aux Etats Généraux de 1789 pour la Sénéchaussée de Nîmes. Il fut ensuite député à l'Assemblée Constituante et membre de la "Parfaite Union". Les dictionnaires et autres ouvrages sur la Révolution nous disent qu’il n’eut pas une attitude bien définie et ne fit aucune intervention remarquée. Ce sont ses initiales qui sont entrelacées au-dessus du beau portail en fer forgé de la cour d’honneur du château.

Les Delpuech de Lomède lui succédèrent. ( voir leur généalogie )
Après avoir pris une part active dans la vie et l’administration de la commune à la fin du 19ème siècle et au tout début du 20ème ils laissèrent leurs biens de Saint André à l’évêché de Nîmes qui permit à l’Association diocésaine de Vacances d’organiser là des séjours de vacances pour les jeunes nîmois et gardois.
Le château a été repris par la municipalité qui offre ainsi aux habitants un lieu agréable de rencontres et d’activités diverses, ainsi que des possibilités d’accueil de groupes de passage venus découvrir nos belles Cévennes.
Les armoiries qui sont sur le pilier de droite à l'entrée du choeur, ne sont pas celles des del Puech de Lomède comme on l'a cru et dit pendant très lontemps. Ce sont les armoiries de la famille Trono devenue Tron, puis Tron de Bouchony par les différentes alliances de cette famille. Originaire de Venise où un de ses membres , Nicolas Trono fut doge au Xème siècle, un de ses membres vint s'implanter à Avignon et épousa une fille unique, Melle de Bouchony, dont il prit le nom.
Auguste Tron de Bouchony ( 1838 - 1908 ) avait épousé, le 20 février 1870, à Saint André de Majencoules, Hilda Del Puech de Lomède ( 1843 - 1912 ), la soeur aînée d'Oswald Del Puech de Lomède.
Les armes se lisent ainsi : " Bandé d'or et de gueules de six pièces, au chef d'or chargé de trois fleurs de lis de gueules, au pied nourri qui sont Trono" surmonté d'une couronne de marquis, qui a disparue lors de la dernière restauration de l'église.


Photo J.Mignot




Dans la restauration des peintures de l'église la couronne de Marquis a été effacée


( Il y a bien six bandes or et gueules et le chef est bien avec trois fleurs de lys à la forme caractéristique: "au pied nourri")


Les armes sur le pilier en face, sur la gauche, sont les armes des Bérard de Montalet-Alais, famille aliée aux Tron de Bouchony et aux de Lomède.


Photo J.Mignot



 Les autres armoiries peintes sur les autres piliers du Choeur sont celles des évêques ou archevêques ainsi que celle du Pape à l'époque de la consécration de l'église. On distingue les armes de Léon XIII avec un cyprès. 

A la clef de voûte les armoiries sont celle de l'évêque de Nîmes au moment de la consécration, Monseigneur Besson, avec sa dévise " In te Domine speravi" . 

Le village a lourdement payé son tribut aux différentes époques et les guerres de religion l’ont profondément marqué. Le duc de Rohan au 17ème siècle a tenté de convaincre les habitants de rejoindre la religion protestante. La résistance des habitants a été forte et les maisons ont été détruites jusqu’au niveau des caves. Si on regarde les façades ont voit nettement en plusieurs endroits de belles portes, aux pierres très finement et sobrement taillés, de type médiéval, et on s’aperçoit qu’au-dessus l’habitat est différent. On ne trouve qu’une seule fenêtre à meneaux dans une petite ruelle, à droite en montant dans la rue principale sur le côté droit.





Quelques génoises au bord des toits, en pierres taillées, indiquent les plus vieilles maisons. Au 18ème siècle c’est la guerre des camisards qui a sévit en ces lieux restés très catholiques.
Il en reste une coutume en train de se perdre qui est de marquer l’entrée principale des maisons d’une croix souvent peinte à la chaux. C’était le signe d’appartenance à la religion catholique et ce sceau évitait massacres et destruction. La fermeture des filatures, l’arrêt des usines à Peyregrosse, ont marqué de nombreux départs et la perte de vitesse de la commune.
Ces dernières quarante années les lieux-dits et hameaux après s’être désertifiés voient arriver une population nouvelle qui se sent bien ici. L’administration communale a repensé l’organisation de la vie de façon différente et plus adaptée aux modes de vie actuels : adduction d’eau d’abord, puis regroupements des écoles, aménagements de lieux de rencontres comme le château, piscine, soutien à de nombreuses initiatives locales, actions qui ont permis de revitaliser la Commune.
La culture de "l’oignon doux des Cévennes ",( 4 ) …et de saint André ! l’aménagement des nouveaux locaux de la coopérative à Cluny, sont autant de facteurs qui prouvent que la Commune de Saint André a pris les dispositions qu’il fallait pour regarder l’avenir.


(1) Le mot " viguerie" dérivé de l'ancien provençal vigaria. Il désignait une circonscription administrative intermédiaire entre la communauté et le diocèse civil. La viguerie du Vigan et Meyrueis comportait trente-huit communautés en 1632, soit les actuels cantons du Vigan, d'Alzon, de Trèves, de Valleraugue et une partie de celui de Sumène, soit à peu près l'arrondissement du Vigan avant la réforme de 2015/2016.
(2) La Sénéchaussée est une circonscripotion administrative des provinces du Midi. Au XVI ème siècle le Languedoc en comptait cinq dont celle de Nîmes et de Beaucaire. Elles étaient divisées en vigueries.

(3) de façon générale, on compte au moins 5 personnes pour un feu.

( 4 )  A propos de l'oignon doux je rappelle cette anecdote historique et la Chanson de l'oignon 

La légende veut que la veille de la bataille de Marengo, le 14 juin 1800, Bonaparte faisant la tournée de ses troupe ait aperçu des grenadiers qui frottaient vigoureusement quelque chose sur des tranches de pain. "-Que diable frottez-vous donc sur votre pain? " leur demanda-t-il? - " C'est de l'oignon mon Général" - " Ah très bien, il n' y a rien  de meilleur pour marcher d'un bon pas sur le chemin de la gloire! ". 


La chanson de l’oignon est restée célèbre durant toutes les batailles de la Révolution et de l’Empire.  Elle vante les qualités du pain frotté d’oignon qui faisait l’ordinaire de la soupe des grognards. Comme faisaient nos vieux Cévenols. L'histoire ne dit pas si ces grenadiers étaient des Cévenols ! 


L’oignon était connu depuis Pline l’Ancien pour ses vertus diurétiques, antiseptiques, antibiotiques, stimulant l’appétit et la digestion. Pour le traitement des engelures et des plaies, il était utilisé en cataplasme.
Une sorte de panacée pour le grognard, et pour pas cher !

Paroles

1er couplet

J'aime l'oignon frit à l'huile,

 J'aime l'oignon car il est bon.

 J'aime l'oignon frit à l'huile,

 J'aime l'oignon, j'aime l'oignon.

 

Refrain

 

Au pas camarades, au pas camarades,

 Au pas, au pas, au pas,

Au pas camarades, au pas camarades,

Au pas, au pas, au pas.


2 ème couplet

 

Un seul oignon frit à l'huile,

 Un seul oignon nous change en Lion,

 Un seul oignon frit à l'huile,

 Un seul oignon un seul oignon

 

Refrain

 3 ème couplet

Mais pas d'oignons aux Autrichiens,

 Non pas d'oignons à tous ces chiens,

 Mais pas d'oignons aux Autrichiens,

 Non pas d'oignons, non pas d'oignons

 

Refrain

 4 ème couplet

Aimons l'oignon frit à l'huile,

 Aimons l'oignon car il est bon,

 Aimons l'oignon frit à l'huile,

 Aimons l'oignon, aimons l'oignon

 

Refrain

 

 

© copyrigth Jean Mignot

 

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